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solhakenJe suis en retard dans mes textes... on sait...
Bon, j'en suis pas encore à rattraper mon retard, mais voila déjà une scène de plus pour le cadeau de Kafou dont le début est LA (Prologue et Scène 1).
C'est pas trés long, mais au moins je post :)
Le camp avait été installé au pied d’une falaise formant une sorte de fer à cheval, d’un point de vue stratégique il n’était pas très bien placé, mais il était abrité du vent. Il réalisa une fois presque entré dans le camp que la falaise formait un cirque plus grand qu’il ne l’avait d’abord supposé qui devait bien faire une centaine de mètres de large. A l’autre bout il pouvait distinguer un point d’eau et un corral rudimentaire. Il n’eut pas le temps de s’attarder sur cette découverte. Un ordre les fit se ranger et ils durent saluer un nouvel officier. Puis ils reçurent l’ordre d’aller s’occuper de leur bête.
- Cavalier Veylor, dépêchez-vous, lança un lieutenant, le Commandant veut vous parler.
Le groupe allait rompre quand une voiture fermée tirée par de chevaux gris entra dans le camp. Visiblement prévue pour le voyage elle était montée sur de grandes roues et des amortisseurs spéciaux atténuaient les chocs dus aux cahots de la route. Tout cela indiquait clairement une chose, ce véhicule était conçut pour les femmes.
L’officier hésita un bref instant, puis il ordonna de nouveau le garde à vous. Cet ordre surprit la plupart des élèves. En lui-même, Gryfin traita l’officier d’idiot, la bienséance aurait voulu qu’il ordonne aux élèves de le suivre et les éloigne. Mais l’homme, sans doute inexpérimenté avait figé le group qui guettait maintenant, curieux de voir quel genre de personne sortirait de la voiture.
Grifyn trop absorbé dans ses pensées et moins curieux que les autres ne vit pas la jeune femme sortir. Il leva les yeux en entendant une voix aigre interpeller quelqu’un d’autre sur le comportement digne d’une dame, et le choc lui valut de chanceler et de sortir du rang.
- Elève Veylor ! lança sèchement l’officier.
A vingt mètre la jeune femme se retourna brusquement, surprise. Grifyn senti sa gorge s’assécher brusquement. Il connaissait bien la jeune femme qui se trouvait devant eux, ou du moins il l’avait bien connue. A quinze ans quelqu’un avait décidé qu’elle ne pouvait plus fréquenter un jeune homme de seize ans sans risque pour son honneur, et il ne l’avait plus revu depuis trois ans.
- Elève Veylor ! répéta l’officier alors que les autres ricanaient.
La jeune femme s’avança droit vers eux alors que Grifyn rentrait dans le rang. A sa démarche, son port de tête et son regard direct il devina que trois années confiées à de sinistre gouvernante n’avaient rien dompté de son caractère sauvage. Sa beauté en revanche s’était épanouie, son opulente chevelure brune n’était pas aussi strictement coiffée qu’elle l’aurait due, et sa robe lui laissait, selon la norme, un peu trop de liberté, comme elle l’avait prouvé en venant vers eux à grand pas.
- Lieutenant ! dit-elle sèchement. Qu’attendez-vous pour éloigner vos élèves ? Mon père n’appréciera sans doute pas d’attendre des heures pour manger !
Sa voix impérieuse fit brutalement rougir le lieutenant qui balbutia des excuses avant de demander en quoi ses élèves risquaient de retarder le repas du Général. La jeune femme regarda un bref instant les élèves et sourit impudemment à Grifyn.
- Il lui plait de contenter sa fille, et il plait à sa fille de revoir un compagnon d’enfance.
La gouvernante était livide, sans doute n’osait-elle pas reprendre la jeune femme en publique, ne voulant pas ajouter au scandale. La jeune femme fit demi-tour et se retourna alors que l’officier, furieux, ordonnait à ses élèves d’aller s’occuper de leurs montures.
Bon, j'en suis pas encore à rattraper mon retard, mais voila déjà une scène de plus pour le cadeau de Kafou dont le début est LA (Prologue et Scène 1).
C'est pas trés long, mais au moins je post :)
Le camp avait été installé au pied d’une falaise formant une sorte de fer à cheval, d’un point de vue stratégique il n’était pas très bien placé, mais il était abrité du vent. Il réalisa une fois presque entré dans le camp que la falaise formait un cirque plus grand qu’il ne l’avait d’abord supposé qui devait bien faire une centaine de mètres de large. A l’autre bout il pouvait distinguer un point d’eau et un corral rudimentaire. Il n’eut pas le temps de s’attarder sur cette découverte. Un ordre les fit se ranger et ils durent saluer un nouvel officier. Puis ils reçurent l’ordre d’aller s’occuper de leur bête.
- Cavalier Veylor, dépêchez-vous, lança un lieutenant, le Commandant veut vous parler.
Le groupe allait rompre quand une voiture fermée tirée par de chevaux gris entra dans le camp. Visiblement prévue pour le voyage elle était montée sur de grandes roues et des amortisseurs spéciaux atténuaient les chocs dus aux cahots de la route. Tout cela indiquait clairement une chose, ce véhicule était conçut pour les femmes.
L’officier hésita un bref instant, puis il ordonna de nouveau le garde à vous. Cet ordre surprit la plupart des élèves. En lui-même, Gryfin traita l’officier d’idiot, la bienséance aurait voulu qu’il ordonne aux élèves de le suivre et les éloigne. Mais l’homme, sans doute inexpérimenté avait figé le group qui guettait maintenant, curieux de voir quel genre de personne sortirait de la voiture.
Grifyn trop absorbé dans ses pensées et moins curieux que les autres ne vit pas la jeune femme sortir. Il leva les yeux en entendant une voix aigre interpeller quelqu’un d’autre sur le comportement digne d’une dame, et le choc lui valut de chanceler et de sortir du rang.
- Elève Veylor ! lança sèchement l’officier.
A vingt mètre la jeune femme se retourna brusquement, surprise. Grifyn senti sa gorge s’assécher brusquement. Il connaissait bien la jeune femme qui se trouvait devant eux, ou du moins il l’avait bien connue. A quinze ans quelqu’un avait décidé qu’elle ne pouvait plus fréquenter un jeune homme de seize ans sans risque pour son honneur, et il ne l’avait plus revu depuis trois ans.
- Elève Veylor ! répéta l’officier alors que les autres ricanaient.
La jeune femme s’avança droit vers eux alors que Grifyn rentrait dans le rang. A sa démarche, son port de tête et son regard direct il devina que trois années confiées à de sinistre gouvernante n’avaient rien dompté de son caractère sauvage. Sa beauté en revanche s’était épanouie, son opulente chevelure brune n’était pas aussi strictement coiffée qu’elle l’aurait due, et sa robe lui laissait, selon la norme, un peu trop de liberté, comme elle l’avait prouvé en venant vers eux à grand pas.
- Lieutenant ! dit-elle sèchement. Qu’attendez-vous pour éloigner vos élèves ? Mon père n’appréciera sans doute pas d’attendre des heures pour manger !
Sa voix impérieuse fit brutalement rougir le lieutenant qui balbutia des excuses avant de demander en quoi ses élèves risquaient de retarder le repas du Général. La jeune femme regarda un bref instant les élèves et sourit impudemment à Grifyn.
- Il lui plait de contenter sa fille, et il plait à sa fille de revoir un compagnon d’enfance.
La gouvernante était livide, sans doute n’osait-elle pas reprendre la jeune femme en publique, ne voulant pas ajouter au scandale. La jeune femme fit demi-tour et se retourna alors que l’officier, furieux, ordonnait à ses élèves d’aller s’occuper de leurs montures.
no subject
Date: 2009-01-26 05:50 pm (UTC)Un chouette texte !
no subject
Date: 2009-01-26 06:31 pm (UTC)Contente que ça t'ai plu, j'ai du ma a écrire en ce moment.